Jean Mermoz est né le 7 décembre 1901, à Aubenton, dans l’Aisne (à une heure environ au Nord-Est du Bourget ). Sa mère était infirmière chef. Durant son enfance, il marque des préférences pour la lecture et le dessin. Il aurait aimé être ingénieur. Au début, il ne pense pas aux avions.

A 18 ans, il s’engage dans l’armée. On lui conseille l’aviation. Ses compagnons et lui même subissent des corvées et des punitions infligées par des sergents mal lunés.

Il fait quatre mois de classes (entraînement militaire élémentaire) au Bourget puis est envoyé au camp d’aviation d’Istres (près de Marseille). Il sent monter en lui l’envie de piloter mais, il faut tout apprendre, d’abord en restant au sol , puis en volant avec un moniteur.

Un peu plus tard, il fait son premier vol seul.Tout se passe bien.

En 1928, Jean Mermoz entre comme pilote de ligne chez Latécoère. Il vole sur un Latécoère 300.

Il sera aussi pilote de l’aéropostale (transport du courrier par avion).

En 1929, il franchit difficilement la Cordillère des Andes en utilisant les courants ascendants.

Il ouvre la ligne Rio de Janeiro / Santiago du Chili en 1930.

En 1931, il réalise pour la première fois la liaison Toulouse / Buenos Aires en... quatre jours !

Il disparaît, le 5 décembre 1936, au-dessus de l’Atlantique Sud, à bord de l’hydravion Croix du Sud, à 800 Km au large de Dakar. A 10 h 47, un dernier message est envoyé : “Coupons moteur arrière droit”. Après, plus rien.

Il est décédé deux jours avant son trente-cinquième anniversaire. L’hydravion et les corps n’ont jamais été retrouvés. Personne ne connaît la cause exacte de l’accident. Peut-être l’hélice, réparée à la hâte avant le départ, a-t-elle sauté ?